L'édition 2018 - l'édito

ONE+ONE #9

Born Bad


Jean Baptiste Guillot :
« Si Born Bad Records s’amuse à cultiver un certain folklore rock’n roll, j’espère aller au-delà.
Mon credo, c’est de fuir toutes les tendances rétrogrades qui parasitent le rock’n roll en France depuis trop longtemps et de défendre des groupes qui se mettent en danger en proposant une musique novatrice.
Tous les groupes du label ont des influences évidentes, mais qu’ils transcendent (Cheveu / Frustration / Magnetix notamment…).
Born Bad Records joue avec des codes un peu premier degré tout en essayant de les amener vers d’autres sphères, vers une certaine avant- garde.
Nous ne sommes pas dans le revival car je ne vois pas l’utilité de refaire moins bien des choses qui ont déjà été faites.
Mes tendances passéistes, régressives (j’écoute des vinyles, je regarde des films en 16 mm, je roule en vieille Triumph…) je les expulse via des rééditions, un travail d’anthropologue, tourné vers les abysses de l’underground et de l’alternatif à la sauce française : les années 50 avec Rock Rock Rock, 60 avec Wizzz, 80 avec Bippp, des compilations regroupant des artistes qui se sont mis en porte à faux avec les codes prédominants de leurs époques pour proposer des choses différentes. »

ET SI LE ROCK ÉTAIT L’ART DU XXe SIÈCLE ?

Créée en janvier 2013 l’association ONE+ONE prend désormais en charge l’organisation et la programmation du festival en soutenant la même formule qui a fait le succès de ONE+ONE : un évènement pluridisciplinaire, résolument contemporain, célébrant les affinités sélectives qui lient la création contemporaine à la culture rock, à travers un mois d’expositions, des performances, des concerts, des conférences, du cinéma.