Les Dialogist-Kantor, Toni Geirlandt et Carlos Montalvo, sont performeurs.

Ils utilisent la performance comme attitude de résistance face à la réification des individus par le corps social. Ils s’appuient sur l’idée que l’art est une fête permanente. Ils multiplient les collaborations avec d’autres créateurs (individuels ou groupes) et organisent des réunions qui invitent les participants (artistes ou non) à l’édification de la pensée et du geste esthétique.

Leurs objets, vidéos et affiches sont regroupés en archives à réactiver, il s’agit d’autant de témoignages, de traces de leur contre-culture. :
Centre d’interprétation d’Alesia (Venarey Les Laumes),
Supervues (Vaison la Romaine),
Galerie la Factorine (Nancy),
Musée Calbet,
Arts et traditions populaires (Grisolles),
Atelier des Vertus (Paris),
Klemm’s Galery (Berlin).

Nous sommes voraces. D’un appétit queer intense tel qu’il nous semble aujourd’hui inéluctable d’être aussi des agent∙e∙s d’une queerisation contemporaine globalisée.
Nous sommes poly-genres, fluides, non-binaires, androgynes, non-normatif∙ve∙s, neutres, punks, gender-fucks, anti-patriarcaux∙les, féministes, trans, pédés, gouines, bi∙e∙s, intersectionnel∙le∙s, inclusif∙ve∙s, queers.

Considérant la culture comme un organisme à contaminer, notre intervention se proclame à la fois artistique et festive. Nous souhaitons être toxiques.
Ainsi, nous agissons dans une volonté de visibiliser les minorités de genre et sexuelles, et d’en subvertir les archétypes dans les inconscients collectifs. Il nous importe de parasiter le patriarcat, de pirater l’hétérocisnormativité qu’impose la société afin que celle-ci puisse se profiler plurielle et transidentitaire.
Nous ripostons devant ces oppressions en satisfaisant notre exigence d’observer, d’exposer, de promouvoir, de performer, de partager l’actuelle prolifération d’expressions de genre.
Par ce biais, il nous intéresse de nous approcher, de nous apprivoiser, de nous approprier, de nous rapprocher tous. De nous amuser, de nous aimer.

Nous sommes une propagation virale de hack-queens, nous sommes un gang queer. Cette gangrène d’un nouveau genre a débuté le 15 Mars 2018.
Depuis, l’infection prolifère